Alberto m´a obligé à chanter "On se lève tous pour Danette"; vengeance personnelle...mais j´ai échappé à la Cucaracha !
lundi 18 juillet 2011
samedi 16 juillet 2011
Arrivée à Belem, vite l´amazone
Le port
Barrio La Boca 4
Barrio La Boca
dimanche 3 juillet 2011
Départ demain
Départ demain pour Belem au Brésil; arrivée à Buenos Aires mercredi 6 juillet. A plus...
Je déteste Darwin
Le Bestiaire guyanais: au fond du couloir…
Je ne vais pas vous parler du concombre de mer, tout a été dit, écrit, filmé à son propos ; rien ne laissait supposer l’existence de cet animal au nom de légume. En outre, il semblerait être de connivence avec son homologue espagnol pour empoisonner l’Europe, alors soyons solidaire se dit-il, en concombrais. En outre, y’a pas de concombre de mer en Guyane.
Arrêtons-nous plutôt sur le margouillat, ou gecko, de marque « Haribo » bien sûr. Une merveille de la caoutchouterie. Il est nocturne et humide, comme dans le Show Biz. On peut en faire de la pâte à joint ; laisser les yeux pour un effet moucheté. Il peut encore évoluer (voir revue Nature n°1256); un parfum fraise ou coca serait vraiment sympa !
La mygale, elle, a un avenir assuré. On la rencontre en boîte, en bois exotique avec une vitre dessus. Jamais vue en mobylette ni à déconner ; pas marrant comme animal. Pratique le crochet et provoque la panique des gringuettes et gringos.
L’agouti, en général on s’en fout. Il court, on le chasse et on le mange en sauce. Faire gaffe quand même car il a des poux : le pou d’agouti ! C’est un Sur-pou, le pou total, l’Armageddon Pou, une arme de démangeaison massive, infréquentable.
L’anaconda c’est encore un rêve. Existe-t-il vraiment ? Certains en ont vus, d’autres en ont mangés. On raconte qu’un type s’est fait avaler entier, bottes en caoutchouc comprises ; je n’ai pas réussi à connaître la marque des bottes ; sans doute des Bata prix bas ?! Que sais-je, Darwin non plus ne fut pas au courant et n’y connaissais rien en matière de bottes…Ne pas confondre avec l’ananaconda, confrère du concombre outre atlantique.
L’autre serpent sympathique du coin est le Grage. Il n’hésite pas à faire face à l’homme si besoin, quand il est chez lui ; il nous regarde passer, dressé sur sa queue (rien à voir avec Herbert Léonard), prêt à en découdre. Il est marron-gris et sournois le salaud.
Parlons du Crapaud. De Les Crapauds devrais-je dire.
Y’en a des petits ; d’où l’expression « Petit crapaud !».
Des moyens crapauds. Les plus nombreux, assez imbéciles aussi. Ils sont maladroits et ils sautent comme des crétins sans savoir où leur saut va les amener ; ils sont aussi nuls que sauterelles et puces.
Les gros crapauds. Ils ont en général la chiasse, histoire de bien se faire remarquer. S’il en vient un, et il en vient toujours un, il peut se mettre à gueuler, en langage crapaud (je travaille à un nouveau dictionnaire crapaud-français). Après le cri déchirant du crapaud, vient la chiasse, et on court derrière les yeux injectés de sang et l’on se découvre une violence tout à fait animale, irrépressible. On imagine toutes sortes d’armes anti-crapauds, qui vont de la catapulte à crapaud, au lance roquette anti-crapaud (LRAC). Mais on se retient, ne serait-ce que pour épargner les tongues et s’éviter une déchirure musculaire. Sinon le lancer de crapaud est un sport local très prisé !
Les fourmis, en quantité incommensurable, bossent ; toujours un truc à transporter, et éventuellement un pied de gringo à piquer-envenimer. Devant leur nombre, il vaut mieux sympathiser et les laisser à leurs guerres. Et ce d’autant plus que notre attention est attirée par les autres « piqueurs-suceurs », les « mordeurs-arracheurs » et pour compléter la gamme joyeuse, les « empoisonneurs-que-t-as-pas-vu ». Un autre genre à lui tout seul est le « je-t-emprunte-ton-corps », histoire de se faire un bon pote. Le moustique se distingue sur tous les terrains et il daille. Certains se spécialisent sur les pieds, d’autres à la tombée de la nuit (la volée) ; le moustique ne dort pas et doit être dépressif pour faire chier comme ça. Il faut vitrifier la Guyane dans les meilleurs délais.
Le scorpion n’est pas qu’un groupe de rock. Il adore terrifier comme dans la chanson « Still loving you » mais ne joue pas de guitare Gibson Flying V. Difficile à écraser surtout quand il est dans la chaussure.
Le caïman. Ce n’est pas une île où l’on porte son pognon volé, mais une paire de chaussures en devenir, aquatiques et méchantes. Parfois il s’agit d’un sac à main vociférant dans le marigot, de grande marque, certainement un John Galiano. Malheureusement le caïman est maintenant protégé ; c’est un scandale.
Je déteste Darwin. Il aurait dû regarder les étoiles plutôt qu’à la loupe des iguanes parfaitement ridicules et marins, perdus sur une île que jamais personne ne trouva, et nous démoraliser avec ses théories sordides. Il aurait vu les Klingons qui nous ont déjà envahi, l’air de rien, et j’ai des noms, des preuves. Même avec son filet à papillons il n’aurait pu empêcher l’évasion de notre Papillon national de Guyane. Comment passer d’un salon de thé anglais à l’antichambre de l’oubli en passant par les Galápagos ? Et bien voilà.
J’en ai gros sur la patate et je compte m’atteler à démonter les mythes de pas mal de scientifiques ; je pense notamment, par exemple, à Benoît 16, un iso-Taupe bien connu des irradiés. Son nom de code complet est : 0-X24 Benoît 52-16 avec :
16 pour l’ordre (10 en hexa, -2 en Klingon), 0 sur l’échelle X24 est assez insultant, et B52 c’est la menace aérienne (d’où son costume d’obus quand il canonise); quant à Benoît, nul ne connaît l’origine de cette dénomination mais elle est probablement moyenâgeuse, quoique son accent circonflexe fasse penser à un sourcil de clown, mais je ne vois pas le rapport, franchement.
Je me demande quand ils vont couper le chauffage ici, on dépasse souvent le 19° réglementaire.
A vendre Mycose Twingo Renault, mauvais état évident, pare brise quasi transparent, intérieur lichen, pédales indépendantes.
Je ne vais pas vous parler du concombre de mer, tout a été dit, écrit, filmé à son propos ; rien ne laissait supposer l’existence de cet animal au nom de légume. En outre, il semblerait être de connivence avec son homologue espagnol pour empoisonner l’Europe, alors soyons solidaire se dit-il, en concombrais. En outre, y’a pas de concombre de mer en Guyane.
Arrêtons-nous plutôt sur le margouillat, ou gecko, de marque « Haribo » bien sûr. Une merveille de la caoutchouterie. Il est nocturne et humide, comme dans le Show Biz. On peut en faire de la pâte à joint ; laisser les yeux pour un effet moucheté. Il peut encore évoluer (voir revue Nature n°1256); un parfum fraise ou coca serait vraiment sympa !
La mygale, elle, a un avenir assuré. On la rencontre en boîte, en bois exotique avec une vitre dessus. Jamais vue en mobylette ni à déconner ; pas marrant comme animal. Pratique le crochet et provoque la panique des gringuettes et gringos.
L’agouti, en général on s’en fout. Il court, on le chasse et on le mange en sauce. Faire gaffe quand même car il a des poux : le pou d’agouti ! C’est un Sur-pou, le pou total, l’Armageddon Pou, une arme de démangeaison massive, infréquentable.
L’anaconda c’est encore un rêve. Existe-t-il vraiment ? Certains en ont vus, d’autres en ont mangés. On raconte qu’un type s’est fait avaler entier, bottes en caoutchouc comprises ; je n’ai pas réussi à connaître la marque des bottes ; sans doute des Bata prix bas ?! Que sais-je, Darwin non plus ne fut pas au courant et n’y connaissais rien en matière de bottes…Ne pas confondre avec l’ananaconda, confrère du concombre outre atlantique.
L’autre serpent sympathique du coin est le Grage. Il n’hésite pas à faire face à l’homme si besoin, quand il est chez lui ; il nous regarde passer, dressé sur sa queue (rien à voir avec Herbert Léonard), prêt à en découdre. Il est marron-gris et sournois le salaud.
Parlons du Crapaud. De Les Crapauds devrais-je dire.
Y’en a des petits ; d’où l’expression « Petit crapaud !».
Des moyens crapauds. Les plus nombreux, assez imbéciles aussi. Ils sont maladroits et ils sautent comme des crétins sans savoir où leur saut va les amener ; ils sont aussi nuls que sauterelles et puces.
Les gros crapauds. Ils ont en général la chiasse, histoire de bien se faire remarquer. S’il en vient un, et il en vient toujours un, il peut se mettre à gueuler, en langage crapaud (je travaille à un nouveau dictionnaire crapaud-français). Après le cri déchirant du crapaud, vient la chiasse, et on court derrière les yeux injectés de sang et l’on se découvre une violence tout à fait animale, irrépressible. On imagine toutes sortes d’armes anti-crapauds, qui vont de la catapulte à crapaud, au lance roquette anti-crapaud (LRAC). Mais on se retient, ne serait-ce que pour épargner les tongues et s’éviter une déchirure musculaire. Sinon le lancer de crapaud est un sport local très prisé !
Les fourmis, en quantité incommensurable, bossent ; toujours un truc à transporter, et éventuellement un pied de gringo à piquer-envenimer. Devant leur nombre, il vaut mieux sympathiser et les laisser à leurs guerres. Et ce d’autant plus que notre attention est attirée par les autres « piqueurs-suceurs », les « mordeurs-arracheurs » et pour compléter la gamme joyeuse, les « empoisonneurs-que-t-as-pas-vu ». Un autre genre à lui tout seul est le « je-t-emprunte-ton-corps », histoire de se faire un bon pote. Le moustique se distingue sur tous les terrains et il daille. Certains se spécialisent sur les pieds, d’autres à la tombée de la nuit (la volée) ; le moustique ne dort pas et doit être dépressif pour faire chier comme ça. Il faut vitrifier la Guyane dans les meilleurs délais.
Le scorpion n’est pas qu’un groupe de rock. Il adore terrifier comme dans la chanson « Still loving you » mais ne joue pas de guitare Gibson Flying V. Difficile à écraser surtout quand il est dans la chaussure.
Le caïman. Ce n’est pas une île où l’on porte son pognon volé, mais une paire de chaussures en devenir, aquatiques et méchantes. Parfois il s’agit d’un sac à main vociférant dans le marigot, de grande marque, certainement un John Galiano. Malheureusement le caïman est maintenant protégé ; c’est un scandale.
Je déteste Darwin. Il aurait dû regarder les étoiles plutôt qu’à la loupe des iguanes parfaitement ridicules et marins, perdus sur une île que jamais personne ne trouva, et nous démoraliser avec ses théories sordides. Il aurait vu les Klingons qui nous ont déjà envahi, l’air de rien, et j’ai des noms, des preuves. Même avec son filet à papillons il n’aurait pu empêcher l’évasion de notre Papillon national de Guyane. Comment passer d’un salon de thé anglais à l’antichambre de l’oubli en passant par les Galápagos ? Et bien voilà.
J’en ai gros sur la patate et je compte m’atteler à démonter les mythes de pas mal de scientifiques ; je pense notamment, par exemple, à Benoît 16, un iso-Taupe bien connu des irradiés. Son nom de code complet est : 0-X24 Benoît 52-16 avec :
16 pour l’ordre (10 en hexa, -2 en Klingon), 0 sur l’échelle X24 est assez insultant, et B52 c’est la menace aérienne (d’où son costume d’obus quand il canonise); quant à Benoît, nul ne connaît l’origine de cette dénomination mais elle est probablement moyenâgeuse, quoique son accent circonflexe fasse penser à un sourcil de clown, mais je ne vois pas le rapport, franchement.
Je me demande quand ils vont couper le chauffage ici, on dépasse souvent le 19° réglementaire.
A vendre Mycose Twingo Renault, mauvais état évident, pare brise quasi transparent, intérieur lichen, pédales indépendantes.
En attendant Popif chez Paul Neiman !
Village Chinois
Il est 17 heures
Dernières pirogues avant la tombée de la nuit. La circulation est désormais interdite la nuit pour des raisons de sécurité. On en voit malgré tout qui naviguent en évitant la gendarmerie équipée d'une vedette rapide. En face c'est le Surinam.
La marée remonte le Maroni jusqu'à Saint Jean, environ 20 km de remontée. On voit le mascaret à chaque marée et le fleuve s'agite parfois violemment, malgré son air calme...
Encore la crique Crevette
Dans la forêt il fait bon, à l'ombre des arbres immenses. L'eau est fraîche, c'est le paradis. On entend l'eau qui coule, normal jusque là, et beaucoup de silence ponctué par le cri horrible d'animaux incroyables. Trois papillons passent et s'en foutent royalement; ils sont bleus métallisés pour se reconnaître. Quelques sangsues nous dégoûtent et nous parlons d'autre chose.
Pause café chez Thierry
Chez Onice
Inscription à :
Articles (Atom)