samedi 13 août 2011

Toujours vers le nord...

Me voilà à Jujuy ( dire rourouil en francès). Ville symbole de l'indépendence de l'Argentine (guerre avec l'Espagne) mais aussi de la guerre civile, interminable, qui eût lieu sur l'unité du pays; on sait aujourd'hui qui a gagné puisque Buenos Aires en est la capitale...On sent quand même un vent de revendication dans cette région bien loin de la capitale, avec une population très indigène et des préoccupations très spécifiques d'intégration, de pauvreté.
Je vais traîner dans le coin un petit moment; il me faut passer la frontière Bolivienne fin septembre, afin de renouveler mon visa de trois mois et filer vers le sud aussitôt. Outre mes obligations administratives, la région est particulièrement belle et je suis venu ici un peu beaucoup pour Ça. Il y a un apperÇu photographique sur ce blog lors de ma sortie vers San Antonio de las Cobres.
D'ici deux jours, je pars donc vers Humahuaca; une ville à 3200 metres d'altitude, tranquille, avec des paysages qui donnent le vertige, des palettes de couleurs incroyables. Voilà le plan.
Lundi je pars pour la journée vers une petite ville, Casabindo, pour le 15 août où il y a, outre les processions de la vierge (celle de la bible bien sûr), une corrida, sans meurtre (dit-on). Il s'agit de décrocher un collier au cou d'un taureau, sans arme, ni injection, et sans y perdre ses joyeuses tan poco. Je vous raconterai peut-être, si j'ai pas honte ! Ça s'appelle Toreo de la Vincha.
Demain c'est les élections et la vente d'acool est interdite ! Incroyable non ? Que vais-je faire ?
Bises

vendredi 12 août 2011

En suivant El tren a las nubes...

Cette voie part de Salta et va jusqu'au Chili. elle passe à plus de 4000 mètres d'altitude; pour se faire, dans l'impossibilité de faire des boucles, le train monte en zigzag...un coup dans un sens, un coup dans l'autre.
Ce train n'est utilisé que par les touristes et le prix est excessivement cher !
Une vieille loco du "Tren a las nubes"

Petite église à Tastil, petit village très indigène sur la route de S.A. de la Cobres.









San Antonio de las Cobres


En plein désert, ce petit village minier de S.A. de las Cobres.
On voit à droite une sorte de coron moderne. Nous sommes à plus de 3000 m et il n'y a pas un brin d'herbe, tout est minéral. Les rues sont tranquilles...







En allant à San Antonio de las Cobres


















Passage du col.













Village perdu d'Iruya

Entre San Antonio de las Cobres et le salar, ce petit village au milieu de rien, juste des pierres et quelques magnifiques cardons.
Maison en adobe






Las grandes Salinas

C'est le plus grand Salar d'Argentine. En saison sèche, c'est à dire l'hiver, le salar est sec; les cristaux de sel s'organisent naturellement en mosaïque d'hexagones. Nous sommes à plus de 3000 mètres d'altitude, le soleil cogne fort et la réverbération est aveuglante sur le sel.
Ici le sel y est "cultivé" pour la consommation humaine ainsi que pour les animaux. Le travail y est harassant et il est dit que les ouvriers sont payés au camion, à raison de 6 pesos par camion (un peu plus d'1 € )


J'me suis fait tout p'tit...

















Petite maison à Salta

En allant escalader el Cerro de San Bernardo, dans une avenue tranquille, une des petites maisons sympathiques du quartier.



Salta, ville coloniale

Salta est présentée comme la ville à l'architecture coloniale la mieux conservée. C'est ce qui en fait une ville touristique, fort sympathique. On dit d'elle (et Jujuy) qu'il y règne un éternel printemps (j'ai eu -3 le matin et 28 à 15 heures ! ).
La place du 9 de julio




















Salta

Salta vue del Cerro de San Bernardo, petite colline accessible en téléphérique ou à pieds; Le chemin est un escalier assez sévère...
Il ya plus de 500 milles habitants ici, à 1200 mètres d'altitude.

Y'a plus de train



La plupart des lignes de train en Argentine ne fonctionne plus et sont laissées à l'abandon.

Roque Saenz Peña n'y a pas échappé.

Un petit musée est installé sur le bord de la voie qui présente les vieilleries épargnées par quelques collectionneurs; l'exposition ressemble davantage à un vide grenier qu'un musée.








Roque Saenz Peña

Ville considérée comme ville frontière du Chaco.
Personne n'y vient, il y règne un climat horrible et il n'y a rien à y faire, sauf les thermes peut-être (Je les ai essayées, avec un petit massage en prime); une source d'eau chaude y fut trouvée et la ville s'est construite autour du robinet.
Les grandes exploitations de coton du Chaco viennent ici pour s'approvisionner en matériel.




jeudi 11 août 2011

Quelques sculptures de Resistencia

Dans la ville, on trouve pas moins de 500 sculptures, sur les places, au coin des rues. Tous les deux ans, il y a un concours de sculptures dont le thème et la matière à travailler sont donnés au dernier moment...














Celle là, c'est Eva Duharte Peron. Une icone en Argentine; pour s'en rendre compte, il suffit d'aller au cimetière Cristobal Colón à Buenos Aires et voir comment sa tombe attire les foules. Elle symbolise aussi le combat féministe; elle était d'ailleurs l'invitée spéciale d'une exposition sur le combat féministe à laquelle je me suis rendu à Resistencia.


















El fogon de los arrieros

El fogon de los arrieros, qui veut dire Le foyer des muletiers, est une institution privée, datant des années 20. Son but était de promouvoir les arts, la sculpture en général. Avec cet élan, la ville a développé, outre la sculpture, la peinture bien sûr mais aussi le théâtre. Et l'on voit dans la ville de multiples manisfestions culturelles; c'est assez étonnant, dans une région réputée pour être invivable et sans intérêt...

J'ai passé une soirée mémorable au Fogon, soirée privée où je n'était pas attendu; ils m'ont accueilli comme un invité d'honneur, la France était là, servi comme un prince. Toute la soirée ils ont chanté des chansons folkloriques, sur une base de tango (Chamane et autres variantes dont j'ai oublié le nom). Le vin de Mendoza était fameux et les musiciens incroyablement talentueux.




Résistencia


Une ville au sud du Grand Chaco. Heureusement c'est l'hiver car il y fait une chaleur etouffante.


Les premiers colons mirent beaucoup de temps à s'y implanter car les indiens ne se laissaient pas faire. De multiples batailles eurent lieu ici aussi pour l'indépendance de l'Argentine sur l'Espagne, d'où son nom...




Les chutes d'Iguazu, encore un peu








Les chutes d'Iguazu

Une vieille coulée de lave s'est figée à cet endroit pour notre plus grand bonheur.
Ce sont, dit-on, les plus belles chutes del mundo !


















En arrivant on devine les chutes par le brouillard qui s'en dégage.












Tres fronteras

A la confluence du rio Uguazu (à gauche) et du rio Parana, on peut voir trois pays :
A gauche le Paraguay, en face le Brésil, et moi toujours en Argentine !


Un beau cactus




Détail d'une porte de la mission




Mission Jésuite de San Ignacio



C'est dans ce coin de rêve que les Jésuite ont créé une société idéale, basée sur les arts, l'expression musicale et l'artisanat, en toute liberté.

Ce ne fut pas du goût des esclavagistes de la région, à la recherche de main d'oeuvre; après quelques batailles sanglantes, tout fut démentelé et laissé à l'abandon.

Los Lagartos



Ma chambre à la posada de Los Lagartos.

Le temps est fort agréable et ce petit coin d'ombre non moins sympathique

Villa de la Costanera à Posadas



Sympa, sur le bord du fleuve, face au Paraguay

Popif à 17 heures sur la Costanera

C'est bien moi...


Le pont de Posadas



En traversant le fleuve Parana par ce magnifique pont on arrive au Paraguay.

Salta : la Costanera



Le port de Posadas.

Une promenade où se retrouve les jeunes pour boire le mate et discuter.